Figure 4.

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Mécanismes classiques de la tolérance cérébrale. Les préconditionnements ischémique et épileptique activent les récepteurs NMDA (N-méthyl-D-aspartate) et les récepteurs de l’adénosine de type A1 qui - via une cascade d’activation impliquant des protéines G et la protéine kinase C (PKC) - ouvrent les canaux potassiques sensibles à l’ATP (KATP). Les voies de signalisation intracellulaire résultant de ces activations au niveau membranaire convergent vers l’activation de facteurs de transcription - comme le facteur nucléaire kappaB (NF-kappaB) - dont la translocation au niveau nucléaire induit la synthèse de protéines bénéfiques pour les neurones, par exemple la protéine de choc thermique HSP70. Cet ensemble de modifications biochimiques amène les neurones à un état de tolérance. Ce dernier définit la fenêtre de protection (retardée), pendant laquelle une agression cérébrale supposée délétère n’aurait en fait qu’une très faible incidence sur le cerveau. Les préconditionnements pharmacologiques par les activateurs des canaux KATP (récepteurs de type A1) et des récepteurs NMDA reproduisent certaines des voies de signalisation des préconditionnements dits « classiques », comme le montrent l’activation du facteur NF-kappaB et la synthèse de la protéine HSP70. Leur fenêtre de protection est identique à celle induite par les préconditionnements ischémique et épileptique. MnSOD : manganese superoxide dismutase ; iNOS : inducible nitric oxide synthase.
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