Figure 1.

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Structure moléculaire des jonctions communicantes. A. Représentation schématique d’une jonction communicante, enchâssée dans les bicouches lipidiques des membranes plasmiques de deux cellules en contact (d’après [2]). Les canaux intercellulaires de la jonction communicante sont constitués par la juxtaposition de deux demi-canaux (ou connexons) provenant chacun d’une des deux cellules adjacentes. Chaque connexon est lui-même formé de six connexines arrangées de telle façon qu’elles ménagent un pore central (certains sont visibles ici en coupe) permettant le passage, de cytoplasme à cytoplasme, de molécules d’un poids moléculaire inférieur à 1 200 Da (seconds messagers : calcium, inositol triphosphate, adénosine monophosphate cyclique ; nucléotides ; oses ; ions ; acides aminés) [3]. B. Structure moléculaire des connexines. Les connexines appartiennent à une famille multigénique d’une vingtaine de membres. Toutes semblent posséder la même topologie, particulière, qui se distingue par trois parties bien définies. La partie cytoplasmique est constituée des deux extrémités amino- et carboxy-terminales et d’une boucle intracellulaire (I). Cette partie est la plus variable en séquence d’acides aminés et en longueur (surtout au niveau des zones bleues, par opposition aux zones vertes relativement conservées d’un type de connexine à l’autre), et facilite la caractérisation des connexines selon leur poids moléculaire. Des sites de phosphorylation différents selon les connexines sont également localisés le long de la terminaison carboxyle et permettent des régulations fonctionnelles variées et rapides par des kinases cytoplasmiques. Par ailleurs, des sites d’interaction potentielle avec d’autres protéines cytoplasmiques sont également présents sur certaines connexines. La partie membranaire est constituée par quatre domaines transmembranaires, M1 à M4. De par sa séquence, on admet que le domaine M3 (vert clair) est impliqué dans la formation du pore central par lequel transitent les molécules et les ions. Enfin, la partie extracellulaire comprend deux boucles (E1 et E2) possédant chacune trois cystéines (C) conservées chez tous les membres de la famille. Les trois cystéines participent à la formation de ponts disulfures intramoléculaires, qui confèrent aux connexines une conformation serrée et rigide leur permettant d’interagir étroitement avec les connexines des cellules adjacentes. Leur interaction étroite isole ainsi le canal intercellulaire du milieu extracellulaire.
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