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Figure 1.

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Évolution de l’incidence des hépatites post-transfusionnelles C en fonction des mesures prises pour l’éviction des dons du sang à risque, en France. Au tout début des années 1970, l’incidence des hépatites post-transfusionnelles était de 8 %. Le dépistage des donneurs infectés par le virus de l’hépatite B (Ag HBs) a permis de diminuer cette incidence à 6% et l’on peut considérer que la grande majorité des hépatites post-transfusionnelles survenant depuis ce dépistage étaient dues au VHC. Dans les années 1980, la mise en place d’une sélection clinique des donneurs, le dépistage de la sérologie VIH et la détection de marqueurs indirects d’infections possiblement transmises par le sang (anticorps anti-HBc, ALAT > 2N) ont permis de diminuer l’incidence des hépatites post-transfusionnelles à moins de 3 %. Enfin, la recherche d’anticorps anti-VHC par un test ELISA de 1re génération en 1990, puis de 2e et 3e génération a permis de descendre à un risque résiduel très faible, estimé à 1 pour 515 000 dons en 1999. La mise en œuvre, depuis le 1er juillet 2001, du dépistage génomique viral à tout don du sang devrait encore réduire ce risque résiduel en éliminant les donneurs prélevés pendant la période de silence sérologique précédant la séroconversion.

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